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104年 - 104 外交特種考試_三等_外交領事人員法文組:外國文(含新聞書信撰寫與編譯)(法文)#39631

科目:法文(法語) | 年份:104年 | 選擇題數:20 | 申論題數:2

試卷資訊

所屬科目:法文(法語)

選擇題 (20)

申論題 (2)

一、Traduisez le texte ci-dessous en chinois. (40 分) Le mot « francophonie » est inventé à la fin du XIXe siècle par le géographe français Onésime Reclus. Comme nombre d’humanistes, il croit à une expansion coloniale civilisatrice et considère la langue comme le socle des empires. Oubliée, l’expression renaît dans les années 60, cette fois-ci sous la plume d’intellectuels des anciennes colonies devenues indépendantes, qui militent pour la création d’une communauté francophone. Selon le Sénégalais Senghor, il s’agissait d’édifier un Commonwealth à la française. Mais la France est alors réticente. À un système multilatéral, elle préfère l’établissement de relations bilatérales avec ses anciens territoires. La francophonie s’organise donc d’abord de façon associative entre le Québec et l’Afrique, presque en marge de l’Hexagone. En 1970, la proposition des chefs d’État africains et du Cambodgien Sihanouk conduit finalement à la création de l’Agence de la coopération culturelle et technique et à un premier sommet à Niamey, au Niger. Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand, dix ans plus tard, pour que la francophonie institutionnelle se développe considérablement et devienne un outil de la diplomatie française. À partir du milieu des années 80, des sommets rassemblent régulièrement la famille francophone et, en 1997, elle se dote d’une structure politique : l’Organisation internationale de la francophonie, avec un secrétaire général élevé à un quasi-rang de chef d’État. Entre temps, le discours sur la francophonie a évolué. De la défense du français comme langue universelle, l’institution est passée à la promotion de la diversité culturelle, au dialogue des cultures et même aujourd’hui, à la sauvegarde de l’environnement.
二、Faites un résumé de ce texte en moins de 60 mots. (35 分) Institut Pasteur Grâce à une souscription publique mondiale, dans l’enthousiasme suscité par les succès de Louis Pasteur contre le rage, s’est créé à Paris l’Institut du même nom, en 1888. Depuis sa fondation, l’Institut Pasteur abrite et réunit des savants d’orientations différentes au service de la santé. Les laboratoires s’agrandissent et se modernisent. Un hôpital consacré au traitement des maladies infectieuses est construit. En accord avec l’Université, c’est à l’Institut Pasteur qu’a été ouvert l’Institut du radium où furent appliquées à la médecine humaine les découvertes de Marie Curie. Le rayonnement de l’Institut Pasteur est international, autant que national. Il coopère avec les grands organismes de recherche français (CNRS-INSERM-INRA-Universités) et étrangers. Des rapports privilégiés sont entretenus avec les pays en voie de développement où sévissent des maladies, objets d’études particulières : parasitoses, lèpre, paludisme, leishmaniose, filariose, maladies virales telles que la fièvre jaune, la dingue, l’hépatite B. L’établissement de plusieurs Instituts Pasteurs répartis dans le monde participe de cette vocation. Des découvertes majeures sont à mettre au crédit de chercheurs de l’Institut Pasteur : BCG (Calmette et Guérin), anatoxine antidiphtérique et antitétanique, sulfamides, vaccin antipolio (Lépine), pour ne citer que celles-là. L’Institut s’appuie sur un système de multinancement pour assurer l’ensemble de ses missions : État 50%, redevances industrielles et aide privée pour le reste. 8 prix Nobel ont été attribués à des chercheurs de l’Institut Pasteur. Les derniers en 1965 : François Jacob, André Lwoff et Jacques Monod, pour leurs découvertes sur la régulation génétique de la synthèse des enzymes et des virus.