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105年 - 105 國家安全情報特種考試_三等_國際組(選試法文):外國文(法文)#55643

科目:法文(法語) | 年份:105年 | 選擇題數:0 | 申論題數:2

試卷資訊

所屬科目:法文(法語)

選擇題 (0)

申論題 (2)

一、Traduisez le texte suivant en chinois:(60 分) 
Brexit: la Russie se réjouit du malheur européen 
Les politologues ont exhumé de leur vocabulaire une de ces contractions typiques de la langue russe (zloradstvovat: jubiler en franças), afin de résumer le sentiment qui animerait le Kremlin au lendemain du Brexit. Moscou, selon eux, «se réjouirait du malheur d'autrui», celui qu'éprouvent le Royaume-Uni et, par ricochet, l'Union européenne et leur présumé mentor, les États-Unis. Dans un pays où l'humeur personnelle de Vladimir Poutine sert souvent de marqueur à la diplomatie, les kremlinologues ont retenu le commentaire acrimonieux adressé par le président russe à son homologue britannique: en osant affirmer que la victoire du Leave serait un cadeau fait à la Russie, ce dernier aurait démontré un «bas niveau de culture politique», a déclaré le dirigeant russe. Tout en se défendant d'une quelconque ingérence dans la politique britannique, Vladimir Poutine a laissé dire, lundi, que la situation à Londres était «incompréhensible et imprévisible». Quant aux déclarations des dirigeants britanniques, elles sont «extrêmement contradictoires», a regretté son porte-parole, Dmitri Peskov. Après une timide tentative de réconciliation engagée par David Cameron, les relations russo-britanniques étaient redevenues exécrables. La justice britannique a récemment désigné la main du Kremlin dans l'assassinat de l'ancien opposant Alexandre Litvinenko, à Londres en 2006. Pour beaucoup, l'actuelle acrimonie manifestée par Vladimir Poutine à l'égard des Britanniques est le fruit de ses vaines tentatives de séduction. Tony Blair fut le premier dirigeant occidental à être reçu en grande pompe, en 2000, par le nouveau leader russe à Saint-Pétersbourg. À l'époque, ce dernier voulait montrer à l'élu travailliste le visage «européen» de la Russie. Or sa tentative de séduction, qui devait lui ouvrir les portes de l'UE, du G7 et des États-Unis, se solda par un échec retentissant. Tony Blair appuya en 2003 la guerre de George Bush en Irak et accorda l'asile politique à son allié devenu ennemi numéro un, l'oligarque Boris Berezovski.