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110年 - 110 國立政治大學碩士暨碩士在職專班招生考試_法律學系︰法文#99182

科目:研究所、轉學考(插大)◆法文 | 年份:110年 | 選擇題數:0 | 申論題數:2

試卷資訊

所屬科目:研究所、轉學考(插大)◆法文

選擇題 (0)

申論題 (2)

一、請將以下文字翻譯為中文(70分)
Comment le Covid-19 a bouleversé l'enseignement supérieur

Les établissements ont dû innover pour permettre aux étudiants de suivre les cours et de passer leurs partiels à distance. Une véritable révolution.
      Les universités, grandes écoles et autres établissements d'enseignement supérieur n'avaient pas prévu de tels bouleversements. En l'espace de quelques mois, la crise pandémique de Covid-19 a complètement transformé les pratiques. Les établissements ont dû s'adapter pendant le confinement: ils ont su le faire, avec plus ou moins de réussite.

       D'abord, en faisant passer, du jour au lendemain, la totalité des cours à distance. Les écoles de commerce, par exemple, ont massivement investi pour étoffer leur offre de cours à distance. «Nous avons rénové nos salles pour qu'elles soient adaptées aux cours en streaming», précise Emmanuel Métais, directeur général de l'Edhec, qui évoque plusieurs millions d'euros de dépense. Et il fallait également innover, pour arriver à intéresser des étudiants souvent ennuyés par la répétition de cours à distance.

      Pour cela, Neoma BS a lancé un campus virtuel aux allures de jeu vidéo. Un moyen ludique pour les jeunes de suivre les cours à distance et d'interagir avec leurs camarades comme leurs enseignants. «Nous considérons que ce campus virtuel est une bonne solution pour le distanciel, car la visio classique génère beaucoup de fatigue, notamment parce que les intervenants sont constamment préoccupés par leur apparence à l'écran. Là, les gens peuvent se cacher derrière leur avatar et simplement faire attention à leur prise de parole», détaille Alain Goudey, directeur de la transformation digitale de l'école.

       Des innovations que les universités ont eu du mal à mettre en place. Au cours des premiers mois de confinement, nombre d'étudiants se sont plaints du suivi parfois totalement inefficace de certains enseignants ainsi que des défaillances du système informatique de leur établissement. «Il faut être sincère, la plupart des universités n'étaient absolument pas prêtes à ça. Mais nous nous y sommes tous mis par la force des choses. Et nous avons reçu des financements qui nous ont permis d'assumer l'hybridation des cours», se félicite Michel Deneken, président de l'université de Strasbourg. Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement a effectivement alloué 5,7 milliards au ministère de l'enseignement supérieur afin d'accompagner les universités dans leur virage numérique. «À l'avenir, l'enseignement sera hybride, avec un mélange de présentiel et de distanciel», a notamment déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dans les colonnes du Figaro.